29 avr. 2015

Nom de code : Black Bird - Tome 1 : Cours ou meurs


Auteur : Anna Carey
Edition : Bayard
Genre : Jeunesse, Thriller
Prix : 15,90 _ Pages : 280
Paru en France en 2015

Résumé :
Liste des choses que je sais :
Je suis à Los Angeles
Je me suis réveillée sur les voies du métro à la station Vermont-Sunset
Je suis une fille et j'ai de longs cheveux noirs
J'ai un oiseau et un code (FNV02198) tatoués sur le poignet droit
Je suis en fuite
Des gens essaient de me tuer


Qu'en penses-tu, Erenella ?


Je tiens à avant tout à remercier une fois encore les éditions Bayard pour la découverte de ce livre. Si on veut aborder rapidement la question de l'objet-livre je dirais que les pages rouges attirent directement le regard, la couverture attire elle aussi par son côté mystérieux et pour peu que l'on ai envie de saisir le roman pour en découvrir le résumé, ce dernier achève de nous interpeller. En somme, c'est réussi !

Le premier tome de cette nouvelle série, c'est juste une petite bombe qui explose entre vos mains et renouvelle le genre grâce à un procédé finalement assez simple quand on y pense : l'emploi de la seconde personne du singulier pour raconter une histoire. Et croyez-moi, ça change à la fois notre façon de lire et de s'immerger dans un livre, d'autant plus que celui-ci est bourré d'action ! Le personnage féminin du résumé, c'est nous. On fuit autant qu'elle et on tâche de retrouver notre identité. On se demande si les alliés que l'on rencontre sont vraiment fiables, si on va finir par se rappeler qui on est vraiment et trouver l'identité de ceux qui nous veulent du mal. A moins que ce soit nous qui ayons commis un crime ?.. On doute constamment et on cherche des indices avec le personnage féminin. Ensemble. Parce qu'on est indissociables.

Plongée dans cette atmosphère oppressante et quasi constante j'ai enchaîné les pages à une vitesse folle ! Mais paradoxalement le fait que le personnage ne connaisse pas son identité n'aide pas beaucoup à ce que l'on s'attache à elle au premier abord. Si on ajoute à cela l'emploi du pronom "tu", assez déstabilisant au début parce que l'on doit partager l'esprit et les actions de quelqu'un d'inconnu, il se peut que l'on n'adhère pas (mais il faut persévérer, ça vaut le coup). Pour pallier à ce problème, les chapitres sont courts et nous permettent ainsi de reprendre notre souffle avant de repartir de plus belle dans l'action.

Black Bird est un roman dans lequel mille questions affluent dès le début dans notre esprit (forcément, se réveiller sur une rame de métro complètement amnésique, ça donne de quoi se poser des questions sur soi et son état de santé, non ?!) mais on s'en pose davantage en découvrant nos poursuivants. Et les réponses arrivent très tardivement, voire un peu trop selon moi parce qu'avec tous les éléments dont on dispose à un moment donné on a clairement le temps de voir venir les choses. C'est dommage et ça casse un peu le suspens. Mis à part ça, le final a su retenir mon attention et je ne l'ai pas vu venir ! Je suis donc partante pour découvrir le tome 2 qui sortira en février 2016.

N'hésitez pas à vous rendre sur le blog Faismoipeur pour en savoir plus !

3 commentaires:

  1. L'emploi de la seconde personne est effectivement un procédé intéressant :D Le livre a l'air sympathique et me tente bien, merci pour ta chronique !

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  2. Hello :-)

    Ta chronique m'a plu et me donne bien envie de découvrir ce roman qui m'a l'air particulier et original ! Je vais peut-être me laisser tenter d'ici quelques temps... ;-) Merci pour la découverte !

    Elodie
    http://lafoliedesmotsetdesimages.blogspot.fr/

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  3. Ta chronique et la quatrième de couverte me donnent réellement envie de découvrir ce thriller qui a l'air original et n'ayant aucune ressemblance avec ce que j'ai pu déjà lire, il m'intrigue donc beaucoup. Je le rajoute de ce pas à ma wish-list, qui est bien trop longue pour mon pauvre petit porte-monnaie d'étudiante ^^

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